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Herenui

Une arrivée tant attendue

19 Novembre 2014 , Rédigé par Herenui Publié dans #Taparahi (la découverte)

 Une arrivée tant attendue

Nous sommes donc arrivés tranquillement mais surement à la clinique. Les quelques centaines de mètres restants ont été un peu durs avec des contractions qui se rapprochaient les unes des autres. Nous avons été très bien accueillis et dirigés dans une salle d'accouchement. Attendre. Patienter. Espérer. Exploser de joie.

Nous avons attendu jusqu'au petit matin avant que le petit sorte le bout de son nez. 04h27. Une page se tourne. Un mari fier de sa femme. Un papa fier de rencontrer son fils. Un chapitre se ferme et un autre s'ouvre. Épuisés. Mais un pur moment de bonheur. J'ai bizarrement eu des gestes sûrs et précis pour cette petite crevette qui ressemblait à un boxeur en fin de combat mais qui, à nos yeux, était le plus beau bébé du monde. Nous nous sommes retrouvés pour la suite dans une chambre, après cette nuit blanche afin de se poser un peu. Quelques minutes plus tard, nous avons été évacués vers une autre chambre (le terme n'est pas exagéré) pour des raisons inconnues. Traverser l'étage crevés, sans ménagement, princesse Mehetia pratiquement nue. Maman se repose dans le lit, bébé reprend son souffle, et papa s'affale sur le fauteuil. Nous sommes unis. Nous sommes ensemble. Nous sommes une famille dorénavant. La suite s'est déroulé avec plus ou moins de réussite.

Nous n'avons pas eu l'occasion de nous reposer bien longtemps puisque le petit est resté dans la chambre. Pas de nurserie. Une nurserie dans la clinique mais pas à notre étage. Et cette impression donnée que si nous envisagions de le conduire là-bas, nous allions passer pour de mauvais parents. Princesse Mehetia allaitait. Maladroitement, mais elle allaitait. Appel à l'infirmière de garde afin d'avoir des conseils qui est arrivée au bout de deux heures. Elle s'est expliquée par une passation de service... de deux heures quand même !!! J'avais l'autorisation de rester la nuit car bébé faisait ses nuits le jour et était éveillé la nuit. Je me baladais dans les couloirs afin de laisser la maman dormir. Les repas à heures fixes avec ramassage dans les trente minutes. Et tant pis si pas fini !!! A l'opposé de l'image laissée dans l'émission " Les maternelles". On nous avait vendu du rêve, et nous nous trouvions dans une usine. Je rentrais le matin à la maison, dormais quelques heures, me douchais et retournais à la clinique en fin de matinée. Car si papa n'était pas là pour les ateliers toilette bébé ou autre, c'était mal vu !!!

Au bout de quelques jours, on nous a annoncé que bébé avait un ictère du nouveau-né et qu'il fallait le présenter au maximum aux rayons du soleil. Chose faite avec un effet plutôt minime. Passage donc pour une nuit en photothérapie. Maman devait être présente pour surveiller, avec la promesse qu'une infirmière viendrait prendre le relais. L'appareil se mettait en alarme tous les quart d'heure, laissant maman dans un état perplexe, et l'infirmière n'est jamais venue. Nuit blanche et résultats peu probants. Dans la matinée, des tests ont été effectués, avec une possibilité de rester un peu plus longtemps au cas où. La chef infirmière passe pour nous donner des résultats assez bons, les papiers adéquats, quelques conseils, l'adresse des urgences néonatales (avec un doute quant à la confiance accordée à la professionnelle) et la femme de ménage déjà en stand-bye derrière la porte alors que princesse Mehetia était encore en pyjama.

Nous n'avons pas eu l'impression d'être éjectés, mais presque. Dans le hall à attendre un taxi, nous étions seuls au monde avec ce sentiment que tout n'était pas fini. L'accouchement était fantastique mais notre passage à la clinique un véritable désastre. Nous avons par la suite demandé des explications. Des excuses ont été faites car rien ne justifiait certains comportements.

 Une arrivée tant attendue
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